Intelligence and capability are not enough. There must also be the joy of doing something beautiful. Being of service to God and humanity means going well beyond the sophistication of the best technology, to the humble demonstration of courtesy and compassion to each patient.
- Dr. G.Venkataswamy
When I was younger I wanted to be a doctor. I dreamt about building two hospitals: one for rich people and one for the poor ones. I thought that I would use the money paid by rich patients to provide free or low cost services to the less privileged. Well, growing up, I didn’t want to be a doctor anymore but reflecting about it I already dreamt about being a social entrepreneur without even knowing what it meant…
There are many definitions for what social entrepreneurs are but to make it simple, a social entrepreneur is someone who creates business(es) to address community problems. As I told you in my previous article, I have started a Master of Social Entrepreneurship at Hult International Business School. As part of my program, I am currently taking a Social Innovation class. In addition to the fact that it is a very interesting and interactive class, we get to learn more about innovative ideas and products that are changing the lives of people around the world. This led me to decide to share the stories of some people and organizations that are making social impacts around the world. I want to start this series of social entrepreneurship articles with my midterm project organization: Aravind Eye Hospitals.
It seemed like while I was dreaming about my hospitals for rich and poor people, somebody was already realizing it in India. Dr Govindappa Venkataswamy better known as Dr V. wanted to eliminate needless blindness in India. Indeed, it was estimated that there were 12 million of blind people in India and 80 percent of them because of cataract for which there was a solution. Convinced that the McDonalds business model based on strict quality norms, assembly line efficiency, standardization…could be implemented in the eye care system, Dr V. worked relentlessly against the odds to create which would become one of the biggest network of ophthalmology hospitals in the world. He wanted to provide eye care services to people who would otherwise spend their lives blind while surgery or early detection could make a difference. Despite the fact that banks refused to loan him money because he was a retired man of 58 and his project seemed unrealistic, Dr V. mobilized some of his relatives to create the first Aravind Eye hospital with only 11 beds at the time in 1976. Six of those beds were reserved for people who could not afford treatments while the other five beds were attributed to people who could pay and therefore subsidize the others. This is still the way that Aravind Eye Care hospitals operates. Patients pay only if they want to and generally symbolic amounts. All patients receive the same treatment apart from the lodging where people with more financial means can have better accommodations…
One of my favorite thing about this organization is its self-reliance. It does not rely on any external aid neither from the government or international organizations. They are able to offer free services, build new hospitals and even make profits through the paying patients. Years after his death, the name of Dr. V will remain as someone who cares about others and demonstrated that you could do business and have a social impact at the same time. I’ll let you learn more about him from his granddaughter.
L’intelligence et les aptitudes ne suffisent pas. Il faut également la joie de faire quelque chose de beau. Être au service de Dieu et de l'humanité signifie aller au-delà de la sophistication de la meilleure technologie, jusqu’à l'humble démonstration de courtoisie et de compassion envers chaque patient.
- Dr.G.Venkataswamy
Enfant, je rêvais de devenir médecin. Je voulais construire deux hôpitaux : un destiné aux riches et l’autre aux pauvres. Je pensais utiliser l’argent des patients nantis pour fournir des services gratuits ou à faible coûts aux moins privilégiés. Eh bien, en grandissant, j’ai perdu cette envie d’être médecin mais en y repensant, je rêvais déjà d'être un entrepreneur social sans même savoir ce que cela signifiait ...
Il existe de nombreuses définitions de l’entreprenariat social mais pour faire simple, les entrepreneurs sociaux sont des personnes qui créent des entreprises profitables afin de trouver des solutions à des problèmes sociaux et/ou environnementaux. Cette année, j’ai commencé un programme de Master en Entreprenariat Social à Hult International Business School. L’un des cours requis pour ce programme est la classe d’innovation sociale. Ce cours nous permet de découvrir chaque jour des idées et des produits novateurs qui transforment la vie de millions de personnes à travers le monde. J’ai donc décidé de partager les histoires de certaines personnes et organisations qui chaque jour apportent leur contribution pour créer un monde meilleur. Je vais commencer cette série d'articles sur l’entrepreneuriat social avec l’organisation que je dois analyser pour mon examen de milieu de semestre : Aravind Eye Hospitals.
Pendant que je rêvais de mes hôpitaux pour les personnes riches et pauvres, quelqu'un les avait déjà conçus en Inde. Dr Govindappa Venkataswamy mieux connu en tant que Dr V. souhaitait éliminer la cécité évitable. Il y avait environ 12 million de personnes aveugles en Inde et 80 % souffraient d’une cécité liée à la cataracte. Convaincu que le modèle d'entreprise de McDonalds basé sur des normes de qualité stricte et un service efficace et à grande échelle pouvait être appliqué dans le système ophtalmologique, Dr V. a travaillé sans relâches et malgré les difficultés pour créer ce qui allait devenir le plus grand réseau d'hôpitaux d'ophtalmologie au monde. Il voulait fournir des services de soins oculaires à des personnes qui autrement, passeraient leur vie aveugle alors qu’elles pouvaient recouvrir la vue ou éviter la cécité grâce à des interventions rapides. Compte tenu du fait que Dr V. était un homme à la retraite de 58 ans et que son projet semblait irréaliste, il ne put obtenir de prêt bancaire. C’est grâce à l’aide de ses proches et à l’hypothèque de leurs biens, qu’en 1976, Dr V a ouvert le premier hôpital ophtalmologique Aravind avec seulement 11 lits. Six de ces lits étaient réservés aux personnes qui n’étaient pas en mesure de payer les frais tandis que l’argent payé par les patients des 5 autres lits couvrait les frais et permettait de subventionner les opérations des autres. Aujourd’hui encore, les hôpitaux ophtalmologiques Aravind continuent d’offrir des services gratuits. Les patients décident si ils veulent payer ou non et donnent le montant qui leur sied. Pourtant, tous les patients payeurs ou non reçoivent le même traitement en dehors de l’hébergement où certains peuvent payer pour des chambres plus confortables.…
Au-delà de tout le travail accompli par Aravind Eye Hospitals, je suis fascinée par l’autonomie de l’organisation. En effet, ce réseau ne reçoit aucune aide extérieure, ni du gouvernement, ni d’une quelconque organisation internationale. Ils sont capables d'offrir des services gratuits, construire de nouveaux hôpitaux et même faire des profits grâce aux patients qui paient leurs traitements. Dr v. est décédé en 2006 mais il a laissé derrière lui un héritage inestimable. Vous pouvez en savoir plus sur la vie de cet homme et son organisation à travers sa petite fille...
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