Friday, April 22, 2016

Impact Investing: When finances meet social change / Quand les finances rencontrent le changement social

Version française en bas :)



I studied Finance during the last four years and I am only loving it now. During my bachelor years, I learned formulas about how to calculate depreciation, taxes, net income, expected market return, present value of future investments, etc. However, I didn’t know where all of this was getting me to. It was just about numbers and how to increase wealth. There was less to nothing about the people whose finances we would manage. Of course we sometimes talked about big corporations and successful businesses but not about the lives of the people behind them. We did not talk about how the right management of assets could make sure that people will keep or obtain a job, be able to sustain their families, travel, and live their dreams…

During my master program, I discovered the human side of finances. Sometimes we have dreams, we have ideas but we do not have the money necessary to realize our projects. This is where we need people who have money and who also care about changing the world. People like Dr. Charly Kleissner, cofounder of Toniic.

I had the opportunity during a business seminar at Hult, to hear more about impact investing. If you are wondering about what it is, well you have your answer below.


After working for more than 20 years as a senior technology executive in the Silicon Valley, Dr. Kleissner started to think about the fundamental, deeper meaning of capital and wealth. He came up with the belief that wealth should be used to make a positive contribution to humanity and the planet. A thought that helps me to better appreciate what I learned as a bachelor student in Finance. Many people actually makes more money than they will be able to spend during their lifetime. Some impact investors like Dr. Kleissner realized the importance of investing in social causes. During his presentation, he explained the work he has been doing the last years as an impact investors and what needs to be done in the sector.

In addition to Dr. Kleissner, the panel of the seminar included Faye Mitchell, co-founder of Local Greens Inc. Bill Peterson, and Rob Trice, a venture capital investor. Faye Mitchell introduced us to the company she founded 3 years ago with her father. Local Greens is an urban farm producing and selling sustainable fresh healthy foods. After taking us on the journey of Local Greens, Faye had the opportunity like most of us there, to receive advices from the investors. I will summarize this seminar in three main points. 


1- Measure your impact.

Dr. Kleissner said that he doesn’t invest in a company that can’t measure its social impact. I am currently taking a class on social impact assessment and I realize how important it is to demonstrate that our activities actually contribute to achieve the mission of the firm. Many organizations don’t have a report showing the consequences (both good and negative) of their work on people and the planet. Without such assessment, how can you make sure that you are on the right path and not wasting resources?

2- In order to create a social impact, you have to be sustainable.

Being a social entrepreneur or an impact investor, on the contrary to what people think, is not only about social/environmental change. It is also about business and making profits. In order to have a social impact and change the lives of people, you need to make the right investments and sustain your organization. The money generated by the enterprise allows you to remain in business, scale and impact more people.

3- Be patient!

Rob Trice invited us to be patient while working on social ventures. He said that we shouldn’t get frustrated about not getting everything perfect from day 1. This is a skill I definitely need to work on. It led me to think about how powerless I felt to not be able to change things in my country immediately. But as Rob said, we will not be able to change the world in a wink. But we will have an impact by learning and acting one step at a time.


Quand les finances rencontrent le changement social


J'ai étudié la finance pendant les 4 dernières années et ce n’est que maintenant que je commence à l’apprécier. Pendant mon programme de Bachelor, j'ai appris des formules pour calculer l'amortissement, les impôts, les bénéfices, le rendement attendu du marché, la valeur actuelle de futurs investissements, etc. Mais je ne savais pas où tout cela me menait. On se concentrait sur les chiffres et la meilleure manière de fructifier de l’argent. Il n’y avait quasiment rien à apprendre sur les personnes dont on devrait gérer les investissements. Bien sûr, on parlait des multinationales et autres entreprises prospères, mais on ne disait que peu de choses sur la vie des personnes derrière ces compagnies. On ne parlait pas de comment est-ce que la manière dont nous gérons des actifs pourrait permettre à des personnes de conserver ou obtenir un emploi, soutenir leur famille, voyager, vivre leurs rêves ...

Pendant mon programme de master, j’ai découvert le côté humain des finances. Parfois, nous avons des rêves, des idées, mais nous n’avons pas les moyens financiers nécessaires pour les réaliser. C’est la raison pour laquelle nous avons besoins de personnes riches qui veulent également changer le monde. Des gens comme Dr. Charly Kleissner, cofondateur de Toniic.

J'ai eu l'occasion lors d'une rencontre organisée par Hult, d’en savoir plus sur l'investissement d'impact (franchement Impact investing sonne plus joli). Il s’agit d’une technique d’investissement qui intentionnellement cherche à créer à la fois un bénéfice pécunier et un impact social ou/et environnemental positif qui est activement mesuré.

Après avoir travaillé pendant plus de 20 ans dans le domaine des technologies, Dr. Kleissner a commencé à se poser des questions sur la signification fondamentale profonde du capital et de la richesse. Il en a ressorti que la richesse doit être utilisée pour apporter une contribution positive à l'humanité et à la planète. Une pensée qui me permet de mieux apprécier tout ce que j'appris en étudiant la finance. Plusieurs personnes gagnent plus qu’elles ne seront en mesure de dépenser au cours de leur vie. Certains investisseurs d’impact comme Dr Kleissner ont réalisé l'importance d'investir dans des causes sociales. Lors de sa présentation, il a expliqué le travail qu'il a effectué durant ces dernières années en tant qu’investisseur d'impact et ce qui doit être fait dans le secteur.

En plus du Dr Kleissner, le panel de la conférence comprenait Faye Mitchell, co-fondatrice de l’entreprise Local Greens Inc. Bill Peterson, et Rob Trice, investisseur. Faye Mitchell a présenté l'entreprise qu'elle a fondée 3 ans plutôt avec son père. Local Greens est une ferme urbaine produisant et en vendant des aliments sains, frais et durables. Après nous avoir embarqués dans l’histoire de Local Greens et ses performances actuelles, Faye a eu l'occasion, comme la plupart d’entre nous, de recevoir des conseils des investisseurs. Je vais résumer cette rencontre en trois points principaux.



1- Mesurez votre impact.

Dr. Kleissner a dit qu'il n’investit pas dans une entreprise qui ne peut pas mesurer son impact social. Je prends actuellement une classe sur l'évaluation de l'impact social et je me rends compte combien c’est important de démontrer que nos activités contribuent effectivement à réaliser la mission de l'entreprise. De nombreuses organisations ne disposent pas d'un rapport montrant les conséquences (bonnes et négatives) de leur travail sur la population et la planète. Sans une telle évaluation, comment pouvez-vous assurer que vous êtes sur la bonne voie et que vous ne gaspillez les ressources?

2- Pour créer un impact social, vous devez avoir une viabilité financière.

Contrairement à ce que pensent certains, un entrepreneur social ou un investisseur social ne se contente pas d’avoir un impact social / environnemental. Il est également intéressé par les profits qu’il peut tirer d’une entreprise sociale. Pour avoir un impact et améliorer la vie des gens, vous avez besoin de faire de bons investissements et soutenir votre organisation financièrement. Le profit généré par l'entreprise vous permet de rester en affaires, de croitre et d’atteindre plus de personnes.


3- Soyez patients! 

Rob Trice nous a invités à être patient lorsque nous travaillant dans nos entreprises sociales. Nous ne devons pas être frustrés parce que nous n’avons pas atteint la perfection dès le premier jour. C’est un volet sur lequel je dois définitivement travailler. Il m'a amenée à réfléchir sur la façon dont je me sens parfois impuissante de ne pas pouvoir changer les choses dans mon pays immédiatement. Mais comme l'a dit Rob, nous ne pouvons pas changer le monde en un clin d'œil. Mais nous aurons un impact en apprenant et en agissant pas à pas.

Wednesday, April 20, 2016

Unicef Tap Project: Leave your phones and save lives / Laissez vos téléphones et sauvez des vies



I don’t know about you guys but I really struggle to spend time without my phone. It’s not even because I’m always doing something important. I just have to touch it and see what’s going on Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat and who texted me on WhatsApp… This is probably a full time job to always be connected…well it is for some people. The only time I don’t use my phone is when I’m sleeping (although I probably use it in my dreams too) and when the battery is down. 

How is it possible that we can’t spend 5 minutes without our smartphones, while in other places people are struggling to have something that is more vital? Around the world, 663 million people don’t have access to clean water and you can help them. You can donate on the Unicef tap project website, even $15 can provide 1 year of clean water to someone. But since everyone doesn’t have the possibility to donate money, I am challenging you to donate your online time.

How does it work? It’s very simple. Use your phone to go on the website of Unicef Tap Project. Follow the instructions, and let your phone rest while you take a good time to sleep, read, eat, walk, talk face to face to a loved one or do anything else that does not include being on your phone. You’ll enjoy your life offline and for every 5 minutes the sponsors of the project will provide 1 day clean water to someone in need. The campaign ends in June 30, 2016.

Are you ready to take on this challenge? Post a screenshot of your phone with your results (yes you can go online after :)) with the hashtags #UnicefTapProject and #Ayelive so I can find your pictures. It’s even better if you post a picture of your phone with yourself or what you were doing offline. I am thinking about something to offer to my follower with the highest time off. Book, ice cream? Let me know anything that doesn’t cost more than $10 :p 


I am not sure about whether it works outside of US but if it doesn't and you know someone living here, please spread the word!

Laissez vos téléphones et sauvez des vies


Je ne sais pas pour vous mais j’ai du mal à passer du temps sans mon téléphone. Ce n’est même pas parce que j’ai toujours quelque chose d’important à faire avec. Je ressens tout le temps le besoin de le toucher pour savoir ce qui se passe sur Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat et qui m'a envoyé un texto sur WhatsApp ... C’est probablement un emploi à temps plein d’être toujours connecté ... en tout cas ça l’est réellement pour certains. Les seules fois où je n’utilise mon téléphone sont lorsque je dors (quoi que je l’utilise peut être dans mes rêves aussi) ou que ma batterie est à plat.

Comment se fait-il que nous ne pouvons pas passer 5 minutes sans nos smartphones, alors qu’en certains endroits les gens ont du mal à avoir quelque chose de bien plus vital ? 663 millions de personnes n’ont pas accès à l'eau potable et vous pouvez faire quelque chose pour les aider. Vous pouvez faire un don sur le site de Unicef; 15 $ peut fournir une année d’eau potable à quelqu'un. Mais puisque tout le monde n'a pas la possibilité de donner de l'argent, je vous mets au défi de faire don de votre temps en ligne.

Comment est-ce que ça marche? C'est très simple. Utilisez votre téléphone pour aller sur le site de l'UNICEF Tap Project. Suivez les instructions, et laisser votre téléphone se reposer pendant que vous prenez du bon temps pour dormir, lire, manger, marcher, parler face à face à un être cher ou faire autre chose qui n’inclut pas d'être sur votre téléphone. Vous apprécierez votre temps hors ligne et les sponsors du projet fourniront 1 jour d’eau potable à quelqu’un dans le besoin pour chaque 5 minutes que vous passez ailleurs. La campagne se termine le 30 Juin 2016.

Êtes-vous prêt à relever ce défi? Postez une capture d'écran de votre téléphone avec vos résultats (oui, vous pouvez aller en ligne après :)) avec les hashtags #UnicefTapProject et #Ayelive pour que je puisse retrouver vos photos. C’est encore mieux si vous postez une photo de vous avec vos résultats ou de ce que vous faisiez hors ligne. Je cherche encore ce que j’offrirai à celui qui aura passé plus de temps hors ligne. Livre, Crème glacée, accessoire? Dites-moi ce qui vous ferait plaisir et qui ne coûte pas plus de 10 $ :p

Je ne suis pas sure que l'application fonctionne en dehors des USA mais si ce n'est pas le cas et que vous connaissez quelqu'un ici, partagez l'info svp! 

Tuesday, April 19, 2016

Defy Ventures: Everyone deserves a second chance / Defy Ventures: Tout le monde a droit à une seconde chance

Version française en bas :) 



It happens that God sends you people to tell you exactly what you need to hear at the moment. Sometimes, our professors bring social entrepreneurs to share their professional and personal journey with us. I was late for the speech on Monday but I was really glad to listen to Catherine Hoke. 

Catherine is the founder and CEO of Defy Ventures. The organization helps people with criminal histories to develop their talents and acquire skills. Defy provides leadership and entrepreneurship trainings to allow prisoners to legally create profitable businesses. Thanks to their programs, incarcerated men and women get a second chance to restart their lives. Catherine does an incredible job with Defy but this is not the main reason why I decided to write this article. Her experience taught me 3 important lessons. 

1- One bad experience can affect your perception of others.

Catherine was 12 when two 16 years old girls murdered one of her friends. Years later while working on Wall Street, Catherine was invited to visit a prison. She was reluctant because she only had a negative perception about inmates. She didn’t think that some prisoners could feel remorse and even desire to go back on the right path. Yet she finally cancelled all her plans for the weekend and decided to go to the prison. The reason is simple. She was dreaming of reaching $1million salary. She was close her goal. Then she realized that all the people she knew at her job, who were much richer, didn’t really have the kind of life she wanted. She was already earning more money than she needed but she didn’t feel like she was doing something valuable. That visit changed her life. Six months later, she quitted her job and started an entrepreneurship program for prisoners. She met people who wanted to change their life and showed her that it is important to give a second chance to others. 

2. Be honest and let people accept or reject you for Who you really are.

After divorcing her first husband, Catherine made some poor choices. Everyone was surprised to see her in the headlines for having sexual relationships with graduates of her program. Besides being a devoted Christian, she left the financial comfort of Wall Street to help prisoners to get a bright future. So for many, she was perfect. Catherine lost her first job with prisoners. Several blogs embellished the story to create sensationalism. Catherine attempted to end her life because she despised herself for betraying her own values. At the heart of the storm, she wrote a letter to the supporters of the organization. She explained what happened and apologized for her mistakes. While she was exposing her weaknesses, Catherine emerged stronger. As she said herself, honesty can kill you if you are already kneeling. But there is nothing better than being authentic. Her angelic image was destroyed. However, it allowed her to live without a mask, to show that she is a human and can make mistakes. But most importantly, her story reminded me, like others, that we are not infallible, that some people also made mistakes but we can call overcome our errors. 

3- Do not stop at the first no.

To the question about how Catherine got some people to mentor her, she said to always persevere. She is not the first person to give this advice. However, I was a little more attentive to her example. Whenever she was interested in the work of someone, she sent an email or called to contact the person. Sometimes an email can go unanswered. As stubborn as she is, she sent a 2nd, a 3rd, a 4th… until she gets a reply. Obviously, she sometimes accept no as an answer, but not after she tried many times. She gave the example of a person she has long tried to contact. When she finally had a chance to meet him at his office, he had to catch a train in few minutes. She immediately proposed to take the train too so she could ask all her questions. He liked her energy and agreed to listen to her. Stories like that are nice to hear but I always think these people have infallible determination. It almost seems too good to be true. I thought about all those times I did not insist because people didn’t seem interested about my idea. So it is true that we sometimes have to accept no as an answer but not after we tried at least three times. Sometimes our perseverance will set us apart from others doing the same thing. And if you get a no, always make sure to turn it into something better.

Defy Ventures: Tout le monde a droit à une seconde chance 


Il y a des jours comme ça ou Dieu met sur votre route des personnes pour vous dire exactement ce que vous avez besoin d’entendre. De temps en temps nos professeurs invitent des entrepreneurs sociaux pour qu’ils partagent leur expérience professionnelle et personnelle. J’étais en retard ce lundi, mais j’ai été plus que ravie d’écouter Catherine Hoke.

Catherine est la fondatrice et CEO de Defy Ventures. L’organisation aide des personnes ayant un historique judiciaire à développer leurs talents et acquérir des compétences. Defy offre une formation de leadership et d’entreprenariat pour permettre aux prisonniers de créer légalement des entreprises profitables. Grace à Defy, des hommes et des femmes incarcérées obtiennent une seconde chance pour reprendre leur vie en main. Catherine accomplit un travail incroyable mais c’est pour une autre raison que j’ai décidé d’écrire cet article. Au moment de la série de questions-réponses, j’ai pu retenir 3 leçons de son expérience.

1- Une mauvaise expérience peut affecter votre perception des autres.

Catherine avait 12 ans lorsque des ados de 16 ans ont assassiné l’une de ses amies. Des années plus tard alors qu’elle travaillait à Wall Street, Catherine a été invitée à visiter une prison. Elle y rechignait parce qu’elle n’avait qu’une image négative des personnes incarcérées. Elle ne pensait pas que des prisonniers puissent avoir des remords et encore moins envie de reprendre le droit chemin. Pourtant elle a finalement abandonné tous ses plans du weekend pour s’y rendre. Et pour cause… Elle rêvait d’atteindre un salaire d’un million de dollars par an. Elle n’était pas loin d’atteindre son but. Mais elle a réalisé que toutes les personnes qu’elle côtoyait au travail, qui étaient bien plus riches, n’avait pas forcement la vie qu’elle espérait. Elle gagnait déjà plus d’argent qu’elle n’en avait besoin sans avoir l’impression de faire quelque chose de vraiment utile. Alors elle a finalement décidé d’effectuer la visite, histoire de sortir de son train-train quotidien. L’expérience a totalement changé sa vie. Six mois plus tard elle démissionnait pour offrir un programme d’entreprenariat à des prisonniers au Texas. Elle a rencontré des personnes qui voulaient changer le cours de leur vie et lui ont prouvé que c’est important de donner une seconde chance.

2- Soit honnête et laisse les autres t’accepter ou te rejeter pour ce que tu es réellement.
Après avoir divorcé de son premier époux, Catherine a fait de mauvais choix. Personne ne s’attendait à ce qu’elle apparaisse à la une des journaux pour des relations interdites avec des diplômés de son programme. En plus d’être une chrétienne dévouée, elle a quitté le confort financier de Wall Street pour aider des prisonniers à s’en sortir. Alors pour beaucoup, Catherine Hoke était parfaite. Ce scandale lui a couté son premier boulot avec des prisonniers. Plusieurs blogs ont embelli l’histoire pour créer du sensationnel. Catherine a tenté de mettre fin à ses jours parce qu’elle s’en voulait d’avoir trahi ses valeurs. Au cœur de la tempête, elle a écrit une lettre adressée aux supporters de l’organisation. Elle y a raconté ses déboires, et présenté ses excuses pour ce qui est arrivé. Alors qu’elle exposait ses faiblesses, Catherine en est ressortie plus forte. Comme elle le dit elle-même, l’honnêteté peut te tuer lorsque tu te trouves déjà à genoux. Mais il n’y a rien de mieux que d’être authentique. Cette image angélique que certains avaient d’elle a été détruite. Toutefois, ça lui a permis de se révéler sans masque, de montrer qu’elle est humaine et qu’elle peut commettre des erreurs. Mais surtout ça m’a rappelé à moi, comme à d’autres personnes, que nous ne sommes pas infaillibles, que d’autres personnes se sont trompées avant nous, mais qu’on peut toujours se relever.

3- Ne t’arrête pas au premier « non ».

A la question de savoir comment est-ce que Catherine a pu avoir des mentors, elle a dit qu’il fallait toujours persévérer. Elle n’est pas la première personne à donner ce genre de conseils, mais j’avoue que j’ai prêté une oreille plus attentive à son exemple. A chaque fois qu’elle était intéressée par le travail de quelqu’un elle envoyait un email ou des appels pour le ou la contacter. Parfois un email pouvait rester sans réponse. Têtue, elle envoyait un 2e, un 3e, un 4e… jusqu’à avoir gain de cause. Bien sûr parfois elle accepte non comme réponse mais pas sans avoir longtemps essayé. Elle a donné l’exemple d’une personne qu’elle a longtemps tenté de contacter. Lorsqu’elle a finalement pu le rencontrer à son bureau, il devait emprunter un train dans quelques minutes. Sur le champ elle lui a proposé de prendre le train avec lui pour pouvoir lui poser toutes ses questions. Evidemment il a été emballé par son énergie et a accepté de l’écouter. Les histoires de ce genre sont belles à entendre mais j’avoue que je me dis toujours que ces gens doivent avoir une détermination infaillible. Ça semble trop beau pour être vrai. J’ai repensé à toutes ces fois où je n’ai pas relancé quelqu’un parce qu’il ne semblait pas trop intéressé par mon idée. Encore une fois, c’est vrai que parfois il faut accepter non comme réponse, mais surtout pas avant d’avoir essayé au moins 3 fois. Quelques fois, c’est votre persévérance qui vous démarquera de tous les autres qui essaient comme vous. Et lorsque vous recevrez un « non », assurez-vous de le transformer en quelque chose de meilleur.

Thursday, April 14, 2016

I read Things Fall Apart a second time / J'ai lu Le monde s'effondre une seconde fois.

Version française en bas :)

I was in High School when I read the French translation of Things Fall Apart for the first time. I recently read it in English and it is much better. I don’t meant it just because it is the original version. But also because I believe I read at the right time. I think the way we perceive a book depends a lot on the period of our life at which we read it. When I firstly discovered Things Fall Apart, I wasn’t much impressed. I preferred stories about things I could easily identify myself. I didn’t realized how important it was to know the story of my people.

When he saw me reading Things Fall Apart, a Nigerian student at my university told me he did not think that he could learn anything from fiction books. He prefers academic books about business, history, politics, etc. I tried to explain that novels like Things Fall Apart need to be differentiated from fantasy. They are stories based on reality. For me it is much easier to learn certain things – especially in history – when they are put in a novel. But obviously, tastes are not supposed to be debated on…

If you haven’t read it yet, please buy Things Fall Apart before even finishing this article. One of my classmates, also from Nigeria, said she didn’t understand all the attention the book caught. I too didn’t understand first. But I had the opportunity through some of the speeches of Chimamanda Ngozi Adichie, and by reading some texts of Chinua Achebe himself, to understand the importance of Things Fall Apart. The novel came out at a time when few books were written by Africans about their life before the White men. As a university student, Chinua Acheve studies several novels written by Westerners that depicted Africans as savages who have been saved by the arrival of the Colonizers. With Things Fall Apart, we enter the daily lives of Igbo. We discover their traditions, customs, both good and bad and the upheavals caused by colonization.

Okonkwo is a brave warrior of the village of Umuofia. His greatest fear is fear itself. He has no tolerance for weakness and keep a bad memory of his own father. Okonkwo’s life is dedicated to work and the acquisition of titles. He severely runs his household and desperate to see his son Nwoye follow his footsteps. Okonkwo wishes that his daughter Ezinma, who has more in common with him, was born a boy. After an accident that led to the death of a member of the village, Okonkwo goes in exile with his wives and children in his mother’s village. During that period, the English settle in the country and his son Nwoye becomes a Christian. Okonkwo returns to his village 7 years later and discovers that the white man has installed his government and religion. He finds that the brave men of Umuofia have softened. The pain of seeing his son joining the foreigners is nothing compared to the humiliation that he and his peers suffer. The others may have decided to submit to the English but Okonkwo does not intend to let it go...

There are so many things to say about Things Fall Apart. Achebe wrote without subterfuge to show that indeed there were things to change but Africans did not live in the state of nature. The African society was shaken not only by white men but also by the house Negroes who were even more zealous that the colonizer. Some settlers as Father Brown respected the natives. But there were others like Reverend Smith who did not believe in compromising with Black people.

While reading Things Fall Apart, you laugh, but you mostly feel anger, sadness and frustration while closing the book. Someone comes to you, turn your children against you, insult you, beat you and then feel offended when you react. The story is in a context well before the birth of my grandparents. But you just have to open your eyes to see that colonization continues, just under a different form…

Do I need to add that you should read Things Fall Apart?

By the way I blog in French for the literature category of Rythmes d’Afrique. It’s an Ivorian blog about African arts and culture. Rythmes d’Afrique is currently in competition for The Bobs Awards, an international competition for blogs. I would love if you could vote for us every 24 hours.


https://thebobs.com/english/category/2016/user-award-french-2016/


J'ai lu Le monde s'effondre une seconde fois



En me voyant lire Le monde s’effondre, un étudiant Nigérian de mon université m’a dit qu’il ne pensait pas qu’une fiction pouvait lui apporter de l’instruction. Il préfère les livres plus académiques. J’ai tenté de lui expliquer que les romans comme Le monde s’effondre sont à différencier du fantastique car ils sont basés sur la réalité. Je trouve moi qu’il est beaucoup plus facile d’apprendre certaines choses, (histoire, culture générale…) quand elles sont mises dans le contexte du roman. Mais bien évidemment les gouts ne sont pas censés être discutés…

Découvrez mon compte-rendu sur Rythmes d’Afrique :) 

Par la même occasion, je vous informe que je blogue pour la rubrique littérature de Rythmes d’Afrique, un blog ivoirien sur l’art et la culture Africaine. Le blog est actuellement en compétition pour le concours international de blogs « The Bobs Award ». Vous pouvez voter toutes les 24h pour nous aider à le remporter.